top of page

LE VOYAGE DE PHILIPPE

  • Photo du rédacteur: AzelBanks
    AzelBanks
  • 14 janv. 2018
  • 2 min de lecture

CUVÉE PHILIPPE DU CLOS DU LUCQUIER

Appellation d’origine protégée

Cuvée « PHILIPPE » 2013

Terrasses du Larzac

La couleur sombre et fumée de la bouteille dissimule un vin qui va admirablement s’exprimer dans mon verre, titiller mes papilles et ravir mon palais. L’invitation au voyage ne tient qu’a un noble morceau de liège qui va libérer l’effluve et le courant.

La robe pourpre, intense et soutenue se déploie dans mon verre de cristal. Elle a perdu la nuance bleutée et le reflet violacé de la jeunesse et j’aperçois l’approche des poteries sigillées romaines. J’embarque et mon périple, déjà, commence. Je me laisse emporter sur les flots tel l’esquif antique qui traversant l’étang de Thau s’approche de la Villa Loupian.

Le vin tournoie, la vague lèche le bord et les larmes de plaisir coulent. Elles sont fluides, belles et discrètes et laissent deviner une richesse alcoolique certaine mais non agressive. viscosité et épaisseur sont là en symbiose.

Le nez approfondit le rêve olfactif. Il est agréable, expressif, voire intense. Je sens les mûres d’un roncier sauvage qui évolue dans la rocaille calcaire et une vapeur de cassis du fond de mon jardin. Le nez de Philippe et non celui de Cyrano me transporte de mon jardin charentais à la ronce des contreforts du Larzac. La force ne demande qu’à s’exprimer et la persistance est là

Les fruits se dévoilent, c’est une cueillette estivale, le panier diffuse ses fragrances qui envahissent la sphère bucco-nasal. Lorsque je laisse planer cette senteur alors persiste la saveur du fruit presque cuit d’une confiture en préparation.

L’attaque est nette, franche mais d’une grande douceur. Ce nectar est ample et remplit la bouche. La persistance aromatique est longue et épanouie.

Ce doux breuvage donne des sensations qui deviendront une madeleine de Proust.

Ce sublime parfum reste imprimer dans la mémoire inconsciente et évoque à jamais mes vacances du côté de Balaruc. Ces soirs sur le rempart à regarder le soleil couchant qui a réchauffé le cep de vigne du Larzac qu’un homme au doux nom provençal, Monsieur Panis, va travailler avec amour et passion. Je ne peux que le remercier et l’encourager.

Un périple sans amertume, une douceur, un sublime plaisir, un voyage que je n’oublie pas et que je ferai à nouveau.

Oh terrasses du Larzac, cuvée Philippe quand tu nous tiens ...

​©2020 par  Azelbanks tous droits réservés.​

bottom of page